In the court of Saint-Brieuc: "She says she is HIV-positive and hopes to have contaminated the policeman
The police in Saint-Brieuc intervened in a disturbance on 4 March 2021 in the town centre. But the woman they had to deal with, who was in great difficulty, rebelled strongly.
At the hearing of the Saint-Brieuc magistrates’ court on Wednesday 18 May, the president summarised in a few lines the difficult life trajectory of the woman who was to take the stand: “She comes from a family of eight children, her brother and sister died of AIDS, another of her brothers of an overdose, and she herself has HIV.
Her lawyer, Mr Denecker, said: “She cannot be here, because she is currently hospitalised and her condition is very worrying. She is being prosecuted for violence against police officers, but also for insult and death threats.
It was a night shift that intervened in the centre of Saint-Brieuc on 4 March 2021, at around 9.50 pm, in response to a call from a woman. Her neighbour was banging on her door non-stop. On the spot, they found their suspect heavily drunk and very generous with her insults.
“In the car, on the way to the police station, things are also going badly because apparently she tried to jump out of the car. She ended up injuring herself and, as her eyebrow was cut open, “she smeared blood on her face, saying that she was a victim of police violence”, said the president. “Then she hit a policeman in the testicles, spat on another, said she was HIV positive and hoped she had infected the policeman. One of them will have to take preventive treatment against HIV. In her visit to a doctor at the hospital in Saint-Brieuc, before her eventual placement in police custody, “her HIV status is confirmed”, the magistrate noted.
The woman nevertheless refused first aid and in particular to wash the blood from her face, “to show it to her lawyer”. She was then referred to the psychiatric emergency room.
Police violence
Heard by the police later, and then by a psychiatrist, she “maintained her comments on police violence, explaining that a woman had put herself on her hip prosthesis and that she had been beaten up in the car”. Her medical certificate shows a head injury. “It’s a pity that we didn’t pursue the investigations in this case,” said Denecker.
The court found her guilty and sentenced her to eight months’ imprisonment with a simple suspended sentence. She will have to compensate the police for their moral damage, in particular “the anguish linked to the fear of contamination”.
Au tribunal de Saint-Brieuc : « Elle dit qu’elle est séropositive et espère avoir contaminé le policier »
Les policiers de Saint-Brieuc étaient intervenus pour un tapage, ce 4 mars 2021 dans le centre-ville. Mais la femme qu’ils ont dû prendre en charge, très en difficulté, s’est fortement rebellée.
À l’audience du tribunal correctionnel de Saint-Brieuc, ce mercredi 18 mai, la présidente résume en quelques lignes la trajectoire de vie éprouvante de la femme qui devrait être à la barre : « Elle est issue d’une fratrie de huit enfants, son frère et sa sœur sont morts du Sida, un autre de ses frères d’overdose, et elle a elle-même le VIH ». Son avocat Me Denecker indique : « Elle ne peut pas être là, parce qu’elle est actuellement hospitalisée et son état est très inquiétant ».
Elle est poursuivie pour des violences sur des policiers, mais aussi des outrages et des menaces de mort. C’est une équipe de nuit qui était intervenue dans le centre-ville de Saint-Brieuc, le 4 mars, 2021, vers 21 h 50, répondant à l’appel d’une femme. Sa voisine tambourine non-stop à sa porte. Sur place, ils trouvent leur suspecte fortement alcoolisée et peu avare en insultes. « Dans la voiture, vers le commissariat, ça se passe mal aussi puisqu’apparemment elle tente de sauter en marche ». Ça se passe mal, elle essaie de sauter en marche Elle étale le sang Elle finit par se blesser et, comme son arcade sourcilière est ouverte, « elle étale le sang sur son visage en disant qu’elle est victime de violences policières », précise encore la présidente. « Puis elle frappe un policier dans les testicules, crache sur un autre, elle dit être séropositive et espère avoir contaminé le policier ». L’un d’eux devra prendre un traitement préventif contre le VIH. Car, présentée à un médecin de l’hôpital de Saint-Brieuc, avant son éventuel placement en garde à vue, « sa séropositivité est confirmée », note la magistrate.
La femme refuse néanmoins les premiers soins et notamment de laver le sang de son visage, « pour le montrer à son avocat ». Elle est alors orientée vers les urgences psychiatriques.
Violences policières
Entendue par les policiers ultérieurement, puis par un psychiatre, elle « maintient ses propos sur les violences policières, expliquant qu’une dame s’est mise sur sa prothèse de hanche et qu’elle a été passée à tabac dans la voiture ». Son certificat médical relève un traumatisme crânien. « Dommage qu’on n’ait pas poursuivi les investigations dans ce dossier », regrette Me Denecker.
Le tribunal l’a déclarée coupable et condamnée à huit mois de prison avec sursis simple. Elle devra indemniser les policiers pour leur préjudice moral, notamment « l’angoisse liée à la crainte d’une contamination ». “,