France: 34 year-old man placed in pre-trial detention for alleged deliberate HIV transmission

Two women from the Paris region have accused a man of deliberately infecting them with HIV, the AIDS virus.

“He ruined our lives. They don’t know each other but they tell the same story. Marie* and Sonia* were in love with the same man. For months, these two women from the Ile-de-France region trusted him, until the discovery that “destroyed” them: X, a 34-year-old salesman, would have deliberately transmitted HIV to his partners. Today, after filing a complaint, they are testifying, fearing that there will be other victims.

In the summer of 2020, Marie* fell in love with this “strong” man with the reputation of a lady-killer. “I trusted him. He was not at all suspicious”, recalls the woman who accepted unprotected sex after her partner’s reassuring words. But then, in September 2020, symptoms appeared and she thought it was the flu. In reality, Marie* has HIV (human immunodeficiency virus). “I wanted to kill myself,” says the young woman, who also has two children.

“Sometimes he took the condom off in the middle of the act”.

Faced with a fait accompli, X declared that he had contracted the virus four months earlier, she recounts. He is lying. The man has known for at least five years that he is HIV-positive. He had been tested in 2017, as part of an investigation in Créteil (Val-de-Marne), for a similar story. In the absence of evidence that X knew he was HIV-positive, the case was dismissed. Sonia*, who filed the first complaint, did not give up. She filed another one in 2020. She too asserts that the virus was knowingly transmitted to her by this “manipulator”. “I had to insist that he put on a condom. Sometimes he took it off in the middle of the action. He assured me that he was clean,” she says. When she discovered his HIV status, he played it down.

Faced with the investigators in Noisiel (Seine-et-Marne), X remains prostrate, without acknowledging or denying the facts. He showed neither empathy nor a desire to treat himself. The young man was placed in pre-trial detention. At least five other women were also interviewed. The police think they can find other potential victims: “There is a serial side”, says a source. “He’s a salesman who travels all over France, he must have had many victims”, Sonia worries. This procedure “will set things in motion because there is no longer any debate on the question of his seropositivity”, says his lawyer Maud Guillemet.

*First names have been changed

Paris : Un trentenaire accusé de transmettre volontairement le VIH à ses conquêtes

Deux Franciliennes accusent un homme de les avoir volontairement contaminées au VIH, le virus du sida.

« Il a ruiné nos vies. » Elles ne se connaissent pas mais racontent la même histoire. Marie* et Sonia*, ont été amoureuses du même homme. Pendant des mois, ces deux Franciliennes lui ont fait confiance, jusqu’à cette découverte qui les a « détruites » : X, commercial de 34 ans, aurait volontairement transmis le VIH à ses partenaires. Aujourd’hui, après avoir porté plainte, elles témoignent craignant qu’il n’y ait d’autres victimes.

À l’été 2020, Marie* s’éprend de cet homme « baraqué » et à la réputation de tombeur. « J’avais confiance. Il n’était pas du tout soupçonnable », retrace celle qui accepte des rapports sexuels non protégés après les propos rassurants de son partenaire. Mais voilà, dès septembre 2020, des symptômes apparaissent, elle pense à une grippe. En réalité, Marie* est atteinte par le VIH (virus de l’immunodéficience humaine). « J’ai voulu me foutre en l’air », confie la jeune femme, également mère de deux enfants.

« Parfois, il enlevait le préservatif en plein acte »

Devant le fait accompli, X déclare avoir contracté le virus quatre mois auparavant, retrace-t-elle. Il ment. L’homme sait depuis au moins cinq ans qu’il est séropositif. Il s’était fait tester, en 2017, dans le cadre d’une enquête à Créteil (Val-de-Marne), pour une histoire similaire. Faute d’élément prouvant que X connaissait sa séropositivité, la procédure est classée sans suite. Sonia*, à l’origine de cette première plainte, ne baisse pas les bras. Elle en redépose une, en 2020. Elle aussi l’assure : le virus lui a été transmis sciemment par ce « manipulateur ». « Il fallait que j’insiste pour qu’il mette un préservatif. Parfois, il l’enlevait en pleine action. Il m’a assuré qu’il était clean », confie-t-elle. Quand elle découvre sa séropositivité, il dédramatise.

Face aux enquêteurs de Noisiel (Seine-et-Marne​), X reste prostré, sans reconnaître ou nier les faits. Il ne témoigne ni empathie ni volonté de se soigner. Le jeune homme a été placé en détention provisoire. Au moins cinq autres femmes ont également été entendues. La police pense trouver d’autres potentielles victimes : « Il y a un côté serial », glisse une source. « C’est un commercial qui voyage partout en France, il a dû faire de nombreuses victimes », s’inquiète Sonia. Cette procédure « va enclencher des choses car il n’y a plus de débat sur la question de sa séropositivité », assure son avocate Me Maud Guillemet.

*Les prénoms ont été modifiés