Her ex-husband sentenced her to live with HIV forever
A Montrealer who thought she had finally found love quickly became disillusioned when finding out that the possessive man appeared to have given her HIV deliberately.
“Every day I have to take medication, and every day and is a reminder of what he did to me,” said Melissa (fictitious name) to the Journal .
She filed a complaint in April 2015 against her former husband, JX, who was arrested last week and charged with aggravated sexual assault for having transmitted HIV when he knew he was carrying the virus.
It took over a year for Montreal police to put their hands on him as he had no fixed address. Ultimately it was Melissa, having seen his truck in the parking lot of a restaurant, who alerted police. “I did not want to see him slip through their fingers,” she says.
After having gone put with her alleged attacker for two years, Melissa wanted to cut ties with the man who had become controlling.
She contacted one of his former girlfriends via Facebook to find out how she had managed to get him out of her life.
From her ex
The woman then told him that not only JX was still always contacting her, but also that he had HIV and that he knew it very well.
However, the accused never said anything and after a few months of being together, they stopped using protection.
“I was shaking like a leaf. I went to the doctor who confirmed my worst fears, “says the woman in her thirties.
Since then she has been anxious and has suffered from cold sweats, which has forced her to be off work.
Melissa feels that J has mortgaged her life forever. She now lives with a new partner, but cohabitation is difficult because she is always afraid to infect him.
Her relationship with her teenage son has also suffered.
“I became distant towards him, because I was so taken with this problem,” she said, stifling a sob.
Today she is gathering her strength in therapy to successfully testify against her ex-husband, when his trial date will be set.
Other victims
But mostly, she hopes her testimony will help other alleged victims of JX to emerge from the shadow
Moreover, the spokesman for the Montreal Police Service (SPVM), Manuel Couture confirmed that the police were looking for other women to whom the accused would have transmitted HIV.
Not only in Montreal, he said, but also in the Quebec City region, where the accused would have lived.
“We must denounce him, and especially not protect him, because what he did is criminal,” says Melissa, who wants his possible victims to go and get all the help they need.
Son ex-conjoint l’a condamnée à vivre avec le VIH à jamais
Une Montréalaise qui croyait avoir enfin trouvé l’amour a vite déchanté en constatant que l’homme possessif lui aurait volontairement transmis le VIH.
«Chaque jour, je dois prendre un médicament et chaque jour, c’est un rappel de ce qu’il m’a fait», a confié au Journal Mélissa (nom fictif).
Elle a porté plainte en avril 2015 contre son ex-conjoint, JX, qui a été arrêté la semaine dernière, puis accusé d’agression sexuelle grave pour lui avoir transmis le VIH alors qu’il se savait porteur du virus.
Il a fallu plus d’un an aux policiers de Montréal pour lui mettre le grappin dessus, puisqu’il n’avait pas d’adresse fixe.
C’est finalement Mélissa, ayant aperçu sa camionnette dans le stationnement d’un restaurant, qui a alerté la police. «Je ne voulais pas le voir filer entre leurs doigts», souligne-t-elle.
Après avoir fréquenté son présumé agresseur pendant deux ans, Mélissa a voulu couper les ponts avec l’homme devenu contrôlant.
Elle a contacté par Facebook une de ses ex-copines pour savoir comment elle avait réussi à le sortir de sa vie.
Par son ex
La femme lui a alors appris que non seulement JX la contactait toujours, mais qu’il était atteint du VIH et qu’il le savait très bien.
Pourtant, l’accusé ne lui a jamais rien dit et après quelques mois ensemble, Mélissa et lui ont arrêté de se protéger.
«Je tremblais comme une feuille. Je suis allé chez le médecin qui m’a confirmé mes pires craintes», poursuit la femme dans la trentaine.
Depuis, elle est angoissée et aux prises avec des sueurs froides, qui l’ont obligée à être en arrêt de travail.
Mélissa a l’impression que JX a hypothéqué sa vie à jamais. Elle vit maintenant avec un nouveau conjoint, mais la cohabitation reste difficile, car elle a toujours peur de le contaminer.
Sa relation avec son fils adolescent en a aussi souffert.
«Je suis devenue distante envers lui, car j’étais tellement prise avec ce problème», dit-elle en étouffant un sanglot.
Aujourd’hui, elle rassemble ses forces en thérapie pour réussir à témoigner contre son ex-conjoint, lorsque la date de son procès sera fixée.
D’autres victimes
Mais surtout, elle espère que son témoignage fera sortir de l’ombre d’autres victimes présumées de JX.
D’ailleurs, le porte-parole du Service de police de Montréal (SPVM), Manuel Couture, confirme que les policiers sont à la recherche d’autres femmes à qui l’accusé aurait transmis le VIH.
Pas seulement à Montréal, dit-il, mais aussi dans la région de Québec, où l’accusé aurait habité.
«Il faut le dénoncer, et ne surtout pas le protéger, car c’est criminel ce qu’il a fait», lance Mélissa, qui souhaite que ses possibles victimes aillent chercher toute l’aide dont elles auront besoin.