Her ex transmitted HIV by infecting her knowingly
A woman accuses her ex-husband for having transmitted the virus consciously. Absent during the trial, he risks a maximum of daily fines.
This is the story of an encounter on the Web in February 2012, between a thirty years old Vaudoise and a Mauritian. To breach the 9,000 kilometers between them, the two lovebirds were soon married. But in September 2013, by chance, the young woman learned from the hospital that her husband was HIV positive. Her life fell apart. Convinced that he knew and that he deliberately concealed it, she sued, divorcing him in her stride.
The trial was held Tuesday in Lausanne. Called to the witness stand, a physician from the hospital, who was present when his diagnosis was confirmed, said that the Mauritian knew he was infected since 2010, reveals “The Morning”. At the time, he had homosexual relationships in his country, said “24”. But he also had a blood donor card at that time and he had shown this to his his partner to show his credentials.
Counsel for the defence argued that the couple had unprotected sex on the night they met. “A risk behaviour involving two people,” she said and she stated that that her client “could not be anything other than ignorant about the fact that he had HIV and hepatitis C. As soon as he knew, he got treated.”
Accused of spreading disease, by negligence, the accused did not appear at his trial. He had already failed to appear during a previous hearing in the spring of 2015. If he had been judged last year, the chances of a conviction were very big, reports “24 Hours.” But the legal provisions regarding charges of negligence have changed. We must now prove the vilainous nature of the crime. However, the evidence advanced by the victim before the Court, seemed too light to convince the public prosecutor. Doubt remained as to whether the accused had actually been informed of his status several years earlier.
The prosecutor has therefore charged him with with simple bodily harm by negligence rather than a charge of spreading a disease, and sentenced him to a daily fine of 30 francs for 180 days, suspended for 90 days, for 5 years.This has not satisfied the victim’s lawyer, who has also asked for 80,000 francs in moral damages. The verdict will fall soon.
Une femme accuse son ex-mari de lui avoir transmis le virus consciemment. Absent lors du procès, il risque au maximum des jours-amende.
C’est l’histoire d’une rencontre sur le web en février 2012, celle entre une Vaudoise et un trentenaire mauricien. Pour abattre les 9000 kilomètres qui les séparaient et vivre leur amour, les deux tourtereaux se sont vite mariés. Mais en septembre 2013, un peu par hasard, la jeune femme apprenait au CHUV que son époux est séropositif. Sa vie s’effondre. Persuadée qu’il était au courant et qu’il le lui a volontairement caché, elle a porté plainte, divorçant dans la foulée.
Le procès s’est tenu mardi, à Lausanne. Appelé à la barre des témoins, un médecin du CHUV, présent lors de la confirmation du diagnostic, a estimé que le Mauricien se savait infecté depuis 2010, révèle «Le Matin». A l’époque, il entretenait des relations homosexuelles dans son pays, explique «24 Heures». Mais il avait aussi une carte de donneur de sang à cette époque. Il l’avait d’ailleurs montrée à sa compagne afin de montrer patte blanche.
L’avocate de la défense a avancé que le couple avait eu un rapport non protégé le soir où ils se sont rencontrés. «Un comportement à risque de deux personnes», a-t-elle souligné. Et de préciser que son client «ne pouvait qu’ignorer qu’il était porteur du VIH et de l’hépatite C. Dès qu’il l’a su, il s’est fait traiter.»
Prévenu de propagation d’une maladie, subsidiairement par négligence, l’accusé ne s’est pas présenté à son procès. Il avait déjà fait faux bond à une précédente convocation au printemps 2015. S’il avait été jugé l’an dernier, les chances de condamnation auraient été très grandes, rapporte «24 Heures». Mais les dispositions légales quant à la négligence ont changé. Il faut désormais prouver la bassesse de caractère. Or, devant la Cour, les éléments de preuves avancés par la victime ont semblé trop légers pour convaincre le Ministère public. Le doute que l’accusé ait vraiment été informé de son état plusieurs années auparavant a subsisté.
Le procureur a donc requis 180 jours-amende à 30 francs, dont 90 avec sursis pendant 5 ans pour lésions corporelles simples par négligence, mais pas pour l’infraction de propagation. Ce qui n’a pas satisfait l’avocate de la victime, qui a aussi demandé 80’000 francs pour tort moral. Le verdict tombera prochainement.