A man who transmitted HIV to a woman could spend around four years in prison
A man who turned his partner’s life upside down by unknowingly infecting her with HIV could spend almost four years behind bars. However, the defence believes that a home prison sentence is sufficient.
X pleaded guilty last year to one count of causing bodily harm to a woman through criminal negligence. The 31-year-old from Saint-Hubert had known he was HIV positive since 2014. Above all, he knew he had to take medication, but was not taking it.
He never revealed this to the woman he was seeing. After a few months of unprotected sex, the victim began to experience breathing problems and extreme fatigue. She was hospitalised for a month. It was there that she learned that she was HIV positive.
After apologising to the victim by text message, X took to his heels and never heard from her again. In 2021, he finally told her that he had ‘moved on’.
‘You should do the same. It’s true that I’ve offended you, but it’s not the end of the world. I’ve read a lot about the disease, but I have nothing more to fear’, he told the victim.
Since then, the victim has had to take a pill every day to ‘stay alive’. She also has to live with the ‘stigma and taboos’ surrounding HIV.
‘I was a happy woman who didn’t take any medication. He took away my zest for life. He was having fun, I was crying’, she told the court in a letter.
A crime ‘fraught with consequences
Crown prosecutor Jérôme Laflamme is asking for a 45-month prison sentence, pointing out that HIV is potentially fatal and carries a great ‘stigma’ in society. ‘It has serious consequences’, he insisted.
In addition, the offender’s risk of re-offending is ‘always present’ and his moral culpability is ‘high’, the prosecutor stressed.
The penalties for such acts are high. Last winter, a Montrealer who transmitted HIV to two women, was sentenced to seven years in prison.
The defence is asking for a sentence of two years less a day in the community, with probation and community service. Me Chantal Bellavance argued that her client’s ‘remorse’, his reintegration into society and the fact that he agreed to begin therapy justified this sentenc
Judge Flavia K. Longo will render judgment next February.
Un homme qui a transmis le VIH à une femme pourrait passer environ quatre ans en prison
Un homme qui a fait chavirer la vie de sa partenaire en lui transmettant le VIH à son insu pourrait passer presque quatre ans derrière les barreaux. La défense estime toutefois qu’une peine de prison à la maison est suffisante.
Luc Privatte Noubissi a plaidé coupable l’an dernier à un chef d’accusation d’avoir causé des blessures à une femme par sa négligence criminelle. L’homme de 31 ans de Saint-Hubert se savait porteur du VIH depuis 2014. Surtout, il savait qu’il devait prendre des médicaments, mais ne les prenait pas.
Or, il ne l’a jamais révélé à la femme qu’il fréquentait. Après quelques mois de relations sexuelles non protégées, la victime a commencé à avoir des problèmes respiratoires et à ressentir une grande fatigue. Elle a été hospitalisée pendant un mois. C’est là qu’elle a appris être porteuse du VIH.
Après avoir présenté ses excuses à la victime par texto, Luc Privatte Noubissi a pris « ses jambes à son cou » et ne lui a plus donné de nouvelles. En 2021, il a fini par lui dire qu’il avait « tourné la page ».
« Tu devrais faire pareil. C’est vrai que je t’ai offensée, mais ce n’est pas la fin du monde. J’ai lu beaucoup sur la maladie, mais je n’ai plus rien à craindre », a dit Luc Privatte Noubissi à la victime, selon celle-ci.
Depuis, la victime se désole de devoir prendre au quotidien une pilule pour « rester en vie ». Elle doit aussi vivre avec le « stigma et les tabous » entourant le VIH.
« J’étais une femme pleine de joie qui ne prenait aucun médicament. Il m’a arraché ma joie de vivre. Lui s’amusait, moi je pleurais », a-t-elle confié à la Cour dans une lettre.
Un crime « lourd de conséquences »
Le procureur de la Couronne Me Jérôme Laflamme demande une peine de 45 mois de détention en rappelant que le VIH est potentiellement mortel, en plus de faire l’objet d’un grand « stigmate » dans la société. « C’est lourd de conséquences », a-t-il insisté.
Également, le risque de récidive du délinquant est « toujours présent » et sa culpabilité morale est « élevée », a souligné le procureur.
Les peines sont élevées pour de tels gestes. L’hiver dernier, le Montréalais Josué Jean, qui a transmis le VIH à deux femmes, a écopé de sept ans de pénitencier.
La défense demande une peine de deux ans, moins un jour, de prison dans la collectivité, assortie d’une probation et de travaux communautaires. Me Chantal Bellavance a fait valoir les « remords » de son client, sa réinsertion sociale et le fait qu’il accepte d’amorcer une thérapie pour justifier cette peine.
La juge Flavia K. Longo rendra jugement en février prochain